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Présentation de la Base de Données Urbaine de la ville de Fréjus (20/04/2006 - Fréjus)

mercredi 3 mai 2006, par Carine Tomé, Frank Braemer

Thème : Présentation de la Base de Données Urbaine (BDU) de la ville de Fréjus. Lieu : Villa Aurélienne de Fréjus. Date et heure : le 20 avril 2006, de 10h à 15h30.

Présents :
- BRAEMER Frank (CÉPAM)
- COTTO Kelig Yann (service du patrimoine ville de Fréjus)
- DAVTIAN Gourguen (CÉPAM)
- PASQUALINI Michel (service du patrimoine ville de Fréjus)
- PELLEGRINO Emmanuel (CÉPAM)
- PRIEUR Jean-Michel (service de la base de données urbaine de la ville de Fréjus)
- ROSCIAN Suzanne (CÉPAM)
- TOMÉ Carine (CÉPAM)

Ordre du jour :
- État des lieux du système, historique et outils actuels (J.-M. Prieur).
- Devenir et développements : réflexions actuelles du service du patrimoine de la ville (K. Y. Cotto).
- Choix d’une zone d’étude autour de la problématique inondation et feu.


Compte-rendu :

1. Historique du SIG à Fréjus

- 1988 = Lancement d’une réflexion, recherche d’un outil informatique de gestion. Observation des autres systèmes utilisés en France.
- 1990 = Choix du logiciel (APIC sous Unix) et du matériel (Sun).
- 1991 = Premières saisies de données.
- 1992 = 3 problématiques mises en place : cadastre, urbanisme (POS) et archéologie (recensement des sites).
- 1993 = Développement du SIG à partir de 2 idées : nécessité d’une géolocalisation de toute l’information ; une information nait (saisie → information), vit (mise à jour → gestion) et meurt (suppression → historisation).

2. Situation actuelle de la BDU

Actuellement le système SIG compte 25 problématiques, plus de 550 000 objets et 3 grandes familles de données : données administratives (ex : cadastre), techniques (ex : éclairage) et scientifiques (archéologie).

L’environnement « Archéologie » appartient aux données administratives (différents zonages, sites classés/inscrits) et scientifiques (zones de fouille, éléments trouvés).

 DONNÉES ADMINISTRATIVES
 Zonage
 zonarc = zones définies par le ministère ; la donnée est un seuil
 zprohis = zones de protection des monuments historiques ; attribution d’un identifiant
 Sites
 sitarc = nature, inventeur, bibliographie, images, numéro, époque, nom, type ; relation avec les parcelles concernées
 sitclass = numéro, époque, nom, type, date de saisie
 DONNÉES SCIENTIFIQUES
 Limite de fouille
 envarc = numéro, date, nom, responsable de fouille
 Chronologie des états du site
 etatarc = nature, numéro, inventeur
 Constituants de la fouille
 airarc = numéro, type, revêtement, matériel, type d’occupation
 murarc = numéro, appareil, épaisseur, revêtement, visible
 tombarc = numéro, type, période, matériel, infos diverses (ex : sexe et âge des individus)

Une importation de données dans le système APIC est possible, à partir d’autres bases (comme Access). Ces données ne sont importées que de façon provisoire pour leur consultation.

Le système est centralisé sur un nombre limité de machines (problème de coût). La saisie des données est faite par les archéologues eux-mêmes. C’est également eux qui ont défini la codification utilisée dans la base. Les dernières saisies datent de 2002.

Un site est localisé en surface (représentation polygonale) et non par un point précis. La précision est plus ou moins bonne selon qu’il s’agit d’un site simplement prospecté ou fouillé. La localisation plus précise des sites est en projet.

Présence de 3 couches de risques : inondation, feu et éboulement.

3. Futur du SIG

Le service du patrimoine de la ville de Fréjus souhaite intégrer l’usage du SIG dans ses pratiques de travail quotidiennes. De ce fait l’outil n’est plus seulement un moyen de conserver de l’information et de la mettre à la disposition des autres services de la ville, il devient un outil central dans le fonctionnement du service pour l’élaboration et la construction même des données issues des fouilles et investigations archéologiques. Ce sont les résultats de ces traitements, ces données élaborées qui seraient alors versés dans la base de données urbaine.

Différents développement sont préconisés par le service archéologique de la ville et notamment la mise en place d’une base en parallèle de celle existante destinée aux archéologues avec les éléments suivants :
- Intégration de l’emprise exacte des nouvelles opérations, positives mais aussi négatives. Accord qui se met en place avec l’INRAP.
- Travail sur l’épaisseur des couches avec la prise en compte de la notion de sécurité (plus ou moins de danger selon la profondeur de la couche).
- Évolution vers un modèle plus prédictif pour aider à la prospection. Ajout d’une couche d’hypothèse (plan Lucien Rivet).
- Utilisation de 2 couches d’informations : cadastre napoléonien et plan de 1826.
- Enregistrement des données issues de carottages pour modéliser le sous-sol.

4. Actions proposées dans le cadre de NOÉ CARTODATA

- Étude sur les aléas inondation et incendie sur le bassin versant nord et est de la ville. Définir une zone précise recouvrant également une partie de la commune de Saint-Raphaël.
- Travail avec REMIFOR sur les modèles prédictif de propagation du feu.
- Caractérisation des risques concernant des monuments tels que l’aqueduc (parc, promenade ouverte au public), monument aux victimes de la guerre d’Indochine, chapelle Cocteau, etc.
- Création d’une base externe sur le risque accessible à tous les systèmes de SIG (utilisation du web ?).

Documents joints


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