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Présentation du sous projet CARTODATA aux collaborateurs PACA (06/12/2005 - CÉPAM)

jeudi 19 janvier 2006, par Carine Tomé, Frank Braemer

Thème : Présentation du sous-projet NOÉ « CARTODATA, Cartes de risque du patrimoine ». Lieu : Centre d’études, Préhistoire, Antiquité, Moyen-Âge ; 250 rue Albert Einstein, 06560 VALBONNE. Date et heure : le 6 décembre 2005, de 9h30 à 12h30.

Membres du groupe de travail PACA présents :
- Frank Braemer, directeur scientifique du projet (CÉPAM)
- Tomé Carine, coordinatrice (CÉPAM)
- Gourguen Davtian (CÉPAM)
- Suzanne Roscian (CÉPAM)
- Emmanuel Pellegrino (CÉPAM)
- Michel Pasqualini, (service du patrimoine ville de Fréjus)
- Eric de Backer (service du patrimoine CG06)
- Jean Claude Poteur (service du patrimoine CG06)
- Patrick Digelmann (pôle archéologique CG83)

Documents distribués :
Textes de présentation de la « Base de données documentaires géoréférencées du patrimoine archéologique et historique des Alpes-Maritimes ».

Ordre du jour :
- Tour de table de présentation.
- Présentation du projet Interreg NOE Cartodata : partenaires européens et groupe de travail PACA.
- Discussion sur les objectifs du groupe de travail PACA.
- Présentation des principales caractéristiques des bases de données sur le patrimoine gérées par les participants.
- Définition d’objectifs et élaboration d’un premier calendrier de travail.


Compte-rendu :

1. Présentation des participants

Institutions représentées :
- service du patrimoine Ville de Fréjus,
- Pôle archéologique CG83,
- service du patrimoine CG06,
- CÉPAM UMR 6130 CNRS UNSA.

2. Présentation du projet dans son cadre européen

Présentation des partenaires : La région de Molise, la commune de Sortino Sicile (Italie) et la région Nord du Portugal, notre groupe régional PACA.

Les objectifs communs sont :
- inventaire des bases de données existantes ;
- production de scénarios complets d’adaptation des bases de données dans des zones de sensibilité particulière à certains risques et/ou pour des catégories d’objets du patrimoine ;
- production de modèles conceptuels documentaires et géographiques et de cahiers des charges en vue de la réalisation de prototypes de service de données partagées entre partenaires.

Ces 4 partenaires européens vont adopter chacun une méthodologie différente pour la réalisation du projet en fonction de leur situation locale. Grossièrement nous allons avoir en présence des logiques de centralisation des données dans un système centralisé, et des logiques de recueil de données réparties par plusieurs producteurs de données.

Un travail transversal nous amènera à comparer des situations, des solutions d’organisation et leur efficacité (forces/faiblesse) respective.

3. Questionnements diverses sur le projet et ses limites

Prise en compte nécessaire du cadre législatif

Michel Pasqualini souhaite que le rôle de l’État et de la législation soit pris en compte dans le projet. Apparemment, il y a une méconnaissance ou une imprécision du cadre législatif dans le domaine de la conservation du patrimoine. Mise en avant de la nécessité de prendre en compte le cadre réglementaire dans le montage des scénarios.

Le projet national de la Carte du Patrimoine, en cours d’élaboration sera suivi avec attention par notre groupe. On pourra par ailleurs, sur des points précis, consulter des correspondants dans les différents services de l’État.

Méconnaissance des zones à risques de la région

Questionnement sur les données qui existent déjà et qui pourraient être mises à disposition entre autres pour la réalisation cartographique.

Une collaboration est déjà envisagée avec un 2e sous projet NOE auquel participe le BRGM, portant sur la réalisation de carte de prévision des risques. On contactera par ailleurs au coup par coup les institutions qui produisent des données spatialisées, par exemple Météo France pour les prévisions d’inondation ou l’ONF pour les incendies.

Difficultés d’accès aux bases de données existantes

La lourdeur de certains systèmes des bases de données existantes est mise en avant par Michel Pasqualini. Il nous informe que pour la commune de Fréjus, une BDU complète du patrimoine existe mais que les archéologues et lui-même n’ont qu’un accès limité à cette base. Il apparaît que l’obtention des droits d’accès à des bases non figées va être problématique. Michel Pasqualini s’engage à commencer le débat avec les élus de la commune de Fréjus.

Il faudra voir comment fonctionne la base carte archéologique du département du Var. En dehors de cette carte, il y a le fichier des collections archéologiques qui est en cours de constitution.

Le système adopté dans les Alpes Maritimes est lui totalement ouvert.

Frank Braemer en profite pour redéfinir l’objectif principal du projet : une mise en commun et une élaboration des données qui permettent leur transmissibilité et leur consultation le plus facilement possible. La mise en forme de ces données en vue de leur enrichissement sur la thématique risque naturel et de leur transmissibilité vers d’autres systèmes des services de prévision et de prévention reste à définir.

Nécessité de faire des choix face à un calendrier serré

Tous les participants sont d’accord pour dire que les 18 mois accordés pour la réalisation d’un prototype viable est une période trop courte. Il est donc nécessaire de se fixer des limites.

Les scénarios qui doivent être choisis doivent prendre en compte :
- la situation administrative locale, le type de gestion des objets du patrimoine (facteur humain) ;
- les risques particuliers (facteur naturel) ;
- le type de traitement requis (préventif et/ou en cas de catastrophe).

Les scénarios retenus doivent donc correspondre à différents cas des figures très précis censés être représentatifs de diverses échelles de traitement des données. Sont à choisir :
- le territoire couvert : régionale, départementale, communale, micro-local (un lieu-dit), une entité physique (un bassin versant), etc.
- le type d’objet du patrimoine : bâtiment, site archéologique, réserve archéologique, archives (problème spécifique du papier), etc.
- le type de risque : feu, inondation, tremblement de terre, etc.

4. Redéfinition de la première étape du projet

Frank Braemer redéfinit la première phase de travail (1er trimestre) qui doit débuter au début janvier 2006. Elle consiste aux 3 points suivants :
- Définition des différents types de risques et des différentes situations administratives.
- Récoltes d’information sur les risques.
- Caractérisation des bases de données existantes et réalisation de fiches descriptives.

À la fin de ces étapes, un informaticien sera désigné pour l’élaboration d’un cahier des charges précis en vue de la suite du projet.

5. Mises au point sur les prochaines séances de travail

Le calendrier des prochaines réunions reste à faire. L’ensemble des participants au projet ne peut pas être présent à toutes les séances et il est donc demandé un accès régulier à des comptes-rendus de réunion détaillés ainsi qu’à l’avancement du projet. Michel Pasqualini propose de faire éventuellement la prochaine réunion à Fréjus pour aider à sensibiliser les élus de la commune sur le projet.

Au niveau européen, il est déjà convenu d’organiser 3 séminaires (1 par semestre) ainsi qu’un séminaire final où le prototype pourra être présenté à différents organismes. Des échanges d’experts sont également prévus avec les partenaires européens. Ces experts restent à être désignés en fonction des thématiques.

Documents joints


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